25 ans de la Résolution 1325 : le Gabon met en lumière le leadership féminin pour la paix
La ministre de la Femme et de la protection de l’Enfance au cours de son discours sur Gabon première Credit:© 2025 D.R./Le Radar
Le Gabon a célébré, le jeudi 30 octobre, le 25e anniversaire de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies, consacrée à la participation des femmes dans les processus de paix et de sécurité.
À cette occasion, Élodie Diane Fouefoué épouse Sandjoh, ministre de la Femme et de la Protection de l’enfance, a souligné, dans son discours, le rôle actif des femmes dans la consolidation de la paix et la sécurité. « Les femmes ne sont pas des victimes de guerre, mais des partenaires essentielles dans la prise de décision et la préservation de la paix » , a-t-elle affirmé.
Le thème national de cette édition, « L’égalité et l’équité homme-femme, gage d’une stabilité politique et d’un développement durable harmonieux », et le thème mondial, « Quand les femmes dirigent, la paix s’installe », mettent en avant le leadership féminin dans la construction d’une paix durable. Ils insistent sur la nécessité de renforcer la participation des femmes dans les instances décisionnelles, de protéger leurs droits en situation de vulnérabilité et de promouvoir leur leadership dans les processus de paix et de gouvernance.
La ministre a toutefois rappelé que, bien que modèle de stabilité en Afrique centrale, le Gabon doit continuer à relever des défis liés à la gouvernance, aux violences, aux inégalités de genre et aux crises régionales.
Adoptée le 30 octobre 2000, la Résolution 1325 reconnaît l’impact des conflits armés sur les femmes et appelle à leur participation à tous les niveaux de la prévention, des négociations et de la reconstruction post-conflit, tout en exigeant leur protection contre les violences sexuelles.
Parmi ses piliers figurent la participation accrue des femmes, leur protection, l’intégration de la dimension genre dans les politiques de paix et la prise en compte de leurs besoins spécifiques.
Le Gabon, à l’instar de nombreux pays, met en œuvre ces recommandations à travers des Plans d’action nationaux, tandis que l’ONU assure un suivi régulier et que les organisations internationales utilisent ce cadre comme un outil de plaidoyer pour les droits des femmes.