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Forêt d’Engoungoum : un site aurifère clandestin démantelé par la gendarmerie


Forêt d’Engoungoum : un site aurifère clandestin démantelé par la gendarmerie

Les ressortissants étrangers lors de leur arrestation Credit:© 2025 D.R./Le Radar

Dans une vaste opération menée le 1er août dans la forêt d’Engoungoum, à 75 km de Ndjolé, la gendarmerie gabonaise a arrêté 24 ressortissants étrangers soupçonnés d’orpaillage illégal et de séjour irrégulier. Une intervention qui s’inscrit dans la lutte contre l’exploitation clandestine de l’or, aux lourdes conséquences économiques et environnementales pour le pays.

Vingt-quatre ressortissants étrangers, âgés de 25 à 40 ans et originaires du Tchad, du Cameroun et du Burkina Faso, ont été interpellés le 1er août par la gendarmerie gabonaise. Soupçonnés d’orpaillage illégal et de séjour irrégulier, ils opéraient dans la forêt d’Engoungoum, à 75 km de Ndjolé, dans le département de l’Abanga-Bigné (Moyen-Ogooué).

Selon les informations de GMT, les suspects exploitaient clandestinement un site aurifère au cœur de la forêt. Outre le pillage des ressources minières, les autorités dénoncent de lourdes conséquences environnementales : déforestation, pollution des cours d’eau, destruction des écosystèmes.

Chaque année, l’orpaillage illégal ferait perdre au Gabon plusieurs milliards de francs CFA. Les personnes interpellées devraient être déférées dans les prochains jours pour répondre de faits liés à l’exploitation illégale et à l’entrée irrégulière sur le territoire national.

Cette opération s’inscrit dans une stratégie nationale de lutte contre l’orpaillage clandestin et de contrôle renforcé de la présence étrangère. Face à la prolifération des sites illégaux, la région de Ndjolé reste un point sensible pour les forces de sécurité, appelées à redoubler de vigilance face à une économie souterraine en expansion.

Au Gabon, le Code Minier encadre strictement l’exploitation des ressources naturelles. Il prévoit des sanctions sévères : amendes, retrait de titres miniers, suspension d’autorisations, ainsi qu’une obligation de traçabilité. L’État se réserve également un droit de préemption sur les substances stratégiques.

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