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Gabon : Oligui Nguema annonce la suspension des bourses vers les USA, la France et le Canada dès 2026


Gabon : Oligui Nguema annonce la suspension des bourses vers les USA, la France et le Canada dès 2026

Nouvelle mesure Credit:© 2025 D.R./Le Radar

Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a annoncé à Washington la suspension des bourses d’études vers les États-Unis, la France et le Canada dès 2026, évoquant le coût élevé des études et le non-retour des diplômés. Une décision qui suscite déjà de vives réactions au sein de la jeunesse gabonaise.

Le président de la Transition justifie cette décision par le coût élevé des études dans ces pays et le non-retour des diplômés. Une mesure qui suscite inquiétude et débats au sein de la jeunesse gabonaise.
Une décision annoncée à Washington
Lors d’une rencontre avec la diaspora gabonaise le 9 juillet 2025 à Washington, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a annoncé la suspension des bourses d’études vers les États-Unis, la France et le Canada à partir de 2026.

« Cette année, il n’y aura pas de bourses pour les États-Unis, ni pour le Canada, parce que les études y coûtent cher. Et ceux qui partent ne reviennent jamais », a-t-il déclaré.
« C’est humain. Mais à quoi bon financer des formations pour des étudiants qui ne rentrent pas servir leur pays ? », a ajouté le président, dénonçant le manque de retour des diplômés au Gabon après leurs formations.

Une volonté de recentrer la formation en Afrique

Cette mesure s’inscrit dans une politique de réduction des dépenses liées aux destinations jugées trop coûteuses, mais aussi dans une volonté de relocaliser les formations supérieures vers des pays africains, notamment en Afrique de l’Ouest et au Maghreb, afin de répondre aux besoins nationaux en compétences.
Inquiétudes parmi les étudiants
L’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) n’a pas encore réagi officiellement à cette annonce. Mais dans les rangs de la jeunesse gabonaise, cette décision suscite déjà de vives réactions, entre crainte de voir leurs ambitions compromises et interrogations sur les alternatives concrètes qui seront mises en place pour maintenir un accès à des formations de qualité.

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