Les membres du SENA à pleine réunion Credit:© 2025 D.R./Le Radar
Le Syndicat de l’Éducation Nationale (SENA) dénonce une « violation du dialogue social » après une rencontre jugée non conforme avec la tutelle. Il prévient qu’il passera à la grève dès le 16 septembre si aucun engagement concret n’est pris.
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Le Syndicat de l’Éducation Nationale (SENA) hausse le ton. Après avoir déposé un préavis de grève le 4 septembre 2025, le Bureau exécutif a été reçu le lendemain par le Ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale. La rencontre avait permis de définir un chronogramme de travail pour répondre aux revendications des enseignants et du personnel administratif.
Mais, lors de la première séance prévue le 10 septembre, le SENA dénonce un « détournement du cadre de négociation ». La réunion, présidée par le DCRH, a réuni plusieurs syndicats non concernés par le préavis, ce que le SENA considère comme une violation des principes élémentaires du dialogue social. Le syndicat a aussitôt quitté la rencontre et adressé un courrier de protestation à la tutelle.
S’appuyant sur la loi 18/92 du 18 mai 1993 et sur les conventions internationales 87 et 98 de l’OIT, le SENA rappelle que seul le syndicat auteur d’un préavis est habilité à discuter de son cahier de charges avec l’autorité compétente.
Le mouvement syndical réaffirme son engagement pour « un dialogue sincère, constructif et respectueux des textes », tout en dénonçant les « manipulations syndicales ou institutionnelles » qui fragilisent les négociations.
Sauf avancées concrètes et mesures administratives à effet financier, le SENA prévient qu’il déclenchera une grève dès le 16 septembre, date d’expiration de son préavis.
