Les tranfiquants ( ONG Conservation Justice) Credit:© 2025 D.R./Le Radar
Quatre présumés trafiquants d’ivoire ont été interpellés à Makokou 12 novembre dernier par la Direction Provinciale des Eaux et Forêts et la Police judiciaire de l’Ogooué-Ivindo, avec le soutien de l’ONG Conservation Justice.
Les suspects étaient en possession de 14 défenses d’éléphants et tentaient de les vendre illégalement.
Parmi eux, un récidiviste déjà condamné en 2019 et 2023 pour des faits similaires. Les quatre suspects ont été placés en garde à vue à la Police Judiciaire, en attendant leur présentation devant le Procureur spécial.
Au Gabon, la détention ou le trafic d’ivoire est passible d’une peine allant jusqu’à dix ans de prison et d’une amende correspondant au quintuple de la valeur des produits saisis, conformément à l’article 390 du Code pénal.
Cette arrestation s’inscrit dans le cadre des efforts constants des autorités gabonaises pour lutter contre la criminalité environnementale. L’éléphant, ciblé par les braconniers, joue pourtant un rôle crucial dans la régénération des forêts et la séquestration du carbone.
Luc Mathot, Directeur Exécutif de l’ONG Conservation Justice, rappelle que « chaque éléphant contribue chaque année à la séquestration d’une quantité de gaz à effet de serre équivalente aux émissions d’une quarantaine de véhicules. »
Avec 95 000 éléphants et une forêt couvrant 88 % de son territoire, le Gabon demeure un acteur clé de la préservation de la biodiversité. Les autorités plaident pour un soutien technique et financier accru des partenaires internationaux afin de protéger ce patrimoine naturel menacé.
ONG Conservation Justice
