
Visite du Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema , après la coupure du ruban Credit:© 2025 D.R./Le Radar
Le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a inauguré ce 30 août, les nouvelles infrastructures du Centre médical de Moabi. Réhabilité, agrandi et doté d’équipements modernes, l’établissement franchit un cap décisif dans la prise en charge sanitaire des populations de la Nyanga.
Quelques heures avant les festivités du 30 août, le Chef de l’État s’est rendu à Moabi, dans la province de la Nyanga, pour mettre en service plusieurs nouvelles unités du Centre médical. Ce dernier a bénéficié d’importants travaux de réhabilitation, d’extension et d’équipement, financés dans le cadre des fonds alloués à toutes les provinces.
Des équipements modernes et variés
L’établissement compte désormais un laboratoire, une unité de dentisterie, un bloc opératoire, une salle de radiologie et une maternité dotée de deux tables d’accouchement, d’un aspirateur de mucosités, d’une table chauffante pouvant accueillir deux nouveau-nés simultanément, ainsi qu’un système d’oxygénation pour la réanimation néonatale.
À cela s’ajoutent une chambre VIP, du mobilier médical et bureautique, ainsi qu’une ambulance pour faciliter les évacuations sanitaires.
Avec une capacité portée à une quarantaine de lits répartis entre la maternité, la médecine et la pédiatrie, le Centre médical de Moabi franchit un seuil qui le rapproche du statut d’hôpital départemental.
La santé, une priorité présidentielle
Le ministre de la Santé, Pr Adrien Mougoungou, a salué la volonté du Chef de l’État de renforcer l’offre de soins à travers le pays. Il a invité le personnel médical et administratif à veiller à la bonne gestion des nouveaux équipements.
De leur côté, les notables de la Douigny ont formulé d’autres doléances, notamment la construction d’un service des urgences et de passerelles couvertes entre les bâtiments, afin de protéger les patients des intempéries.
Le personnel sera également renforcé lors des prochains arrêtés d’affectation et de mutation, avec l’arrivée attendue de médecins, de sages-femmes et de techniciens biomédicaux.