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Après la mort d’un adolescent à Libreville, la CNR interpelle les autorités


Après la mort d’un adolescent à Libreville, la CNR interpelle les autorités

Les membres du bureau de la CNR lors d’une déclaration Credit:© 2025 D.R./Le Radar

La Coalition pour la nouvelle République (CNR) est sortie de son silence à la suite de la mort de Ngueba Loko Pascal Cameron, un adolescent de 13 ans retrouvé dans un caniveau à Libreville, après cinq jours de disparition.

Dans une déclaration publiée ce mardi 23 décembre, sur leur page Facebook, la Coalition dénonce une recrudescence des crimes rituels et pointe une insécurité grandissante dans le pays.

Selon la CNR, ces faits surviennent dans un contexte marqué par l’augmentation continue des budgets alloués aux forces de défense et de sécurité, sans amélioration notable de la situation sécuritaire.

La Coalition estime que cette insécurité persistante menace la paix sociale et le vivre-ensemble.

« Les crimes rituels connaissent une recrudescence alarmante dans notre pays »
, affirme la CNR, qui évoque une responsabilité des autorités face à ce qu’elle qualifie de dérive sociétale grave.

L’organisation politique affirme que les enfants sont devenus des cibles de réseaux criminels organisés.

Dans sa déclaration, la CNR exige des autorités l’identification et la sanction des auteurs et commanditaires de ces actes, le démantèlement des réseaux impliqués, ainsi que des explications sur l’inefficacité des forces de sécurité.

Elle avertit par ailleurs que la population pourrait être amenée à « prendre ses responsabilités » si aucune action concrète n’est engagée.
Cette prise de position intervient après la découverte du corps de Ngueba Loko Pascal Cameron, disparu dans le quartier communément appelé derrière l’hôtel de la CAN, à Nzeng-Ayong.

Sa mort a suscité une vive émotion au sein de la population.

Depuis plusieurs mois, des cas de disparitions d’enfants sont régulièrement signalés sur les réseaux sociaux, alimentant l’inquiétude des citoyens.

Les présumés auteurs de la mort de Cameron ont été interpellé, ces derniers sont passés aux aveux. L’affaire prend une autre tournure à Libreville. Le chef de l’État a réagi sur sa page Facebook.

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