Élections législatives et locales 2025 : 48h accordées aux candidats en retard, mais pas plus !

Le ministre gabonais de l’Intérieur , de la sécurité et de la décentralisation Credit:© 2025 D.R./Le Radar
Malgré les appels répétés à une prolongation générale du délai de dépôt des candidatures aux élections législatives et locales du 27 septembre 2025, le gouvernement gabonais maintient le calendrier fixé. Seuls les candidats ayant déposé des dossiers incomplets dans les temps bénéficient d’un délai exceptionnel de 48 heures pour régulariser leur situation. Une mesure qui confirme la volonté de respecter strictement le processus électoral, malgré les contestations de l’opposition.
Le gouvernement gabonais reste ferme sur le calendrier électoral des élections législatives et locales prévues le 27 septembre 2025. Malgré les nombreuses sollicitations de leaders politiques, dont quatre anciens candidats à la présidentielle du 12 avril, aucune prolongation générale du délai de dépôt des candidatures, qui a pris fin ce jeudi 7 août, n’a été accordée.
Toutefois, un délai exceptionnel de 48 heures a été octroyé ce dimanche aux seuls candidats ayant déposé, dans les temps, des dossiers incomplets. Ce temps supplémentaire s’étend du lundi 11 au mardi 12 août, précise un communiqué officiel publié par le ministère de l’Intérieur.
Dans ce communiqué, le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation , qui préside également la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER), rappelle que cette mesure vise uniquement à permettre la régularisation des candidatures déjà enregistrées avant la clôture officielle du dépôt des dossiers.
« Il n’est pas question d’accepter de nouveaux dossiers de candidatures », insiste le communiqué, mettant fin aux spéculations sur une éventuelle réouverture des inscriptions.
Depuis plusieurs semaines, l’opposition et certains partis politiques réclamaient une extension générale du délai, arguant que celui-ci coïncidait avec la période d’inscription sur les listes électorales, qui se poursuit jusqu’au 12 août. Certains, comme Alain-Claude Billie By Nzé, président de l’EPG, ont même saisi la Cour constitutionnelle pour contester ce calendrier jugé trop serré.
En accordant ces 48 heures supplémentaires uniquement aux dossiers incomplets déposés à temps, le gouvernement affiche clairement sa volonté de respecter le calendrier électoral initial tout en offrant une dernière chance aux candidats concernés de régulariser leur situation.