Ogooué-Ivindo / Ovan : une jeune fille de 18 ans meurt après un avortement présumé, un gendarme mis en cause
Laure, la jeune fille de 18 ans décédée ( Infos Oyem +) Credit:© 2025 D.R./Le Radar
Dans la commune d’Ovan, province de l’Ogooué-Ivindo, une jeune fille prénommée Laure âgée de 18 ans est décédée il y a quelques jours des suites d’un avortement présumé ayant mal tourné.
L’affaire a été portée à la connaissance du public ce mardi 30 décembre par la page Facebook Infos Oyem +. Selon les informations relayées, la jeune femme aurait succombé à des complications consécutives à un avortement clandestin.
D’après les premiers éléments recueillis, les parents de la victime auraient découvert, à travers des échanges WhatsApp, que Laure aurait été incitée à avorter par son petit ami, un gendarme en service à la brigade d’Ovan, identifié sous le nom de Mbourou. Après l’annonce du décès, ce dernier serait devenu introuvable.
Toutefois, dans un enregistrement audio parvenu à notre rédaction ce 31 décembre, le gendarme reconnaît avoir demandé à la jeune fille d’avorter, tout en niant être à l’origine de la fourniture du médicament utilisé.
« Je reconnais lui avoir demandé d’avorter, mais ce n’est pas moi qui lui ai donné le médicament » , déclare-t-il dans cet audio, enregistré lors d’un échange avec une proche de la défunte.
Toujours selon cet enregistrement, le gendarme aurait insisté pour que sa compagne procède à un avortement après un premier essai infructueux.
La jeune fille aurait finalement succombé lors d’une seconde tentative, survenue, selon les informations disponibles, au domicile qu’elle occupait avec son compagnon à Ovan.
La famille de la victime a indiqué avoir déposé plainte afin que toute la lumière soit faite sur les circonstances exactes de ce décès.
Le gendarme mis en cause demeure, pour l’heure, introuvable, bien qu’il affirme, dans l’enregistrement audio, se trouver toujours à Ovan. Une enquête devrait permettre d’établir les responsabilités.