
Les ministres africains et partenaires de la santé à la 75ᵉ session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique à Lusaka Credit:© 2025 D.R./Le Radar
Les ministres africains de la Santé, réunis à Lusaka du 25 au 27 août 2025, lors de la 75ᵉ session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique, ont tiré la sonnette d’alarme face au ralentissement des progrès dans la lutte contre le paludisme.
Lire aussi
Selon l’OMS, depuis 2015, les cas n’ont diminué que de 5 % et la mortalité de 16 %, loin de l’objectif de 75 % fixé pour 2025. En cause : des systèmes de santé fragiles, le manque de financements nationaux, les effets du changement climatique et la résistance croissante du parasite et des moustiques.
Les ministres ont adopté un plan d’action axé sur le renforcement des systèmes de santé, la formation des personnels, la production locale de traitements, une meilleure exploitation des données et l’accroissement des financements intérieurs.
Malgré les difficultés, des avancées existent : 2,2 milliards de cas et 12,7 millions de décès évités en vingt ans, près de six millions d’enfants vaccinés contre le paludisme dans 20 pays, et deux pays africains , l’Algérie et Cabo Verde , certifiés exempts de la maladie.
« Nous devons redoubler d’efforts et agir plus vite », a insisté le Dr Mohamed Janabi, directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, appelant à une mobilisation collective pour faire du paludisme « un souvenir du passé ».